Tuesday, February 01, 2005

LARA CROFT au CONGO

Humanitaire : Peut mieux faire !

Par Louis Boël & Françoise Falaise (*)

Ce n’est plus la guerre civile. Ce n’est pas encore la paix.
Nous sommes au Maniéma, au cœur de la forêt équatoriale. Les brumes matinales montent lentement des rives forestières luxuriantes. Sur le fleuve Congo les longues pirogues semblent paisibles de par la grâce des lentes poussées de leurs pagayeurs longilignes, debout à chaque extrémité. Dieu merci, on n’entend plus les staccati diaboliques des armes automatiques. Mais il ne se passe pas un jour sans qu’on ne croise la course relais un peu surréaliste de jeunes miliciens au petit trot dans la boue des rues défoncées de Kindu. Dans le grand silence de leur deuil théâtral, on entend le hahanement qui rythme leur course. Ils se remplacent, chaque demi minute, pour porter la civière qui conduit au cimetière un de leurs compagnons, à peine couvert d’un bout de drap. Il est probablement tombé sous la houe d’un paysan excédé par les rapines, ou par une balle perdue, ou même, mais c’est moins probable aujourd’hui, dans un engagement à l’arme (trop) légère entre une faction mahi-mahi et des démobilisés ruandais laissés derrière.
Ce n’est pas encore la paix mais on peut circuler dans le bourg sans souffrir d’insécurité même si on sent encore la tension : les 4x4, les camions et les blindés blancs à drapeaux bleus de la MONUC (1) sont partout. Les contingents uruguayens, suédois, népalais, sud-africains, chinois et autres, se rencontrent à toute heure, tant en patrouilles de contrôle ou de dissuasion qu’à l’occasion d’activités de pacification socioculturelles plus pittoresques : matches de football ou cortèges carnavalesques. Et pourtant, il suffit qu’un groupe de mahi-mahi passe le fleuve et entre en ville, en guenilles, poitrines bardées de grigris et de ceintures de munitions, pour que chacun s’enferme chez soi et close prudemment portes et fenêtres. Sont-ils vraiment là pour réintégrer l’armée nationale ? ou pour se servir de nourriture ? de boisson ? de filles ? Et, s’ils veulent réintégrer l’armée, comment réagiront-ils lorsqu’ils sauront que, en lieu des primes promises par le gouvernement de Kinshasa, ils ne recevront, au mieux, qu’une couverture et quelques biscuits fournis par les agences internationales et la Croix-Rouge ?
Ils garderont leurs armes, et les rapines continuent, surtout la nuit.

Pendant ce temps, les Nations-Unies assurent, par leur bureau OCHA (2), l’information de tous sur la sécurité mais surtout une coordination essentielle entre leurs propres agences humanitaires et toutes les ONG qui participent aux opérations d’urgence et à la reconstruction progressive de la paix et, bientôt, de l’économie. Une fois par semaine, au moins, les responsables se retrouvent et s’informent pour éviter, autant que faire se peut, les doublons ou, au contraire, les complémentarités ratées.
Il y a là, d’abord, tout le catalogue des ONG dites ‘locales’. Nées d’initiatives congolaises, régionales ou nationales, toutes ont commencé comme des coquilles vides, ou plutôt comme des hottes qui attendaient le passage du Père Noël. Beaucoup attendent encore. D’autres ont reçu des financements d’origines diverses, et diversement désintéressés. Certaines, parmi celles-là, sont devenues, ou devraient être, de par leur connaissance du contexte, les partenaires obligés des ONG internationales (ONGi).
A ces réunions de coordination on rencontre aussi les représentants des grandes agences internationales : MONUC, FAO, PAM, UNICEF, CROIX-ROUGE. Et ceux des ONGi qui sont aujourd’hui les piliers reconnus de l’action humanitaire : Médecins Sans Frontières, CARE, OXFAM, MERLIN,… et j’en passe, dont le professionnalisme, l’expérience et la rigueur des méthodes sont, en général, des garants de sérieux.
Enfin, on peut parfois y voir les délégués d’ONGi moins connues, certaines dont on peut assez vite observer la dérive, et comprendre que leurs équipes ont grand besoin de formation.
Car ce n’est pas encore la paix mais, n’en doutez pas, c’est déjà l’heure des affaires. Et les premiers marchés à reprendre, après sept ans de blocus et d’insécurité, serait ce le commerce de la bière ? Non, elle n’a jamais manqué. Est-ce le minerais d’étain de Kalima? Non, pour cela des décideurs professionnels doivent d’abord comparer les risques et les profits. Puis leurs équipes devront reconstruire une logistique complexe.
Les premiers marchés sont ici, maintenant : les contrats d’assistance humanitaire.
Dans cette course, les meilleures ONGi sont celles dont la connaissance de la région et les infrastructures sur place leur permettent de réparer eux-mêmes les ponts défoncés, d’arriver ainsi les premiers dans les villages délaissés par les rebelles fatigués de la guerre et de la faim, et de proposer aux autorités locales (chefs de village, pasteurs, infirmiers, enseignants,…) des contrats d’association juteux pour chacun, à son échelle. En dollars américains bien sûr : le premier résultat de la géopolitique ‘ougandaise’ des américains n’est pas exactement une perte pour les USA, même si, sous la pression internationale, Washington a dû abandonner ses plans de conquête vers l’ouest. Déjà, dans tout le Congo, le billet vert est la monnaie courante. La cuvette congolaise, des grands lacs à Kinshasa, boit, voyage et touche ses salaires en dollars américains !
Mais que l’humanitaire soit, aussi, un business, tout le monde en est conscient. D’ailleurs, comment l’éviter ? ‘…Homme…, ni ange, ni bête…’
Ce qui nous a froissé, n’est pas la concurrence. Que les plus aventureux trouvent le diamant noir, normal ! Et que les plus performants gagnent, bravo ! ce n’est que justice, ‘fair-play’ disent, plus exactement, les anglais, car il s’agit bien d’un jeu.
Ce qui fait pleurer les vrais professionnels, et grincer nos plumes, c’est l’amateurisme et le mépris de certains pour la déontologie la plus élémentaire. Mépris, donc, pour les populations qu’ils sont censés aider et pour l’idéal même de la cause qui les fait vivre et voyager.
Comme pour toute bonne idée, au moment de la mettre en chantier le pire est toujours possible. Est-ce l’éternel appât du gain ? A la tête sûrement, pour une part au moins, mais c’est tout autant l’effet malheureux d’une soif d’idéal mal conscientisée et mal assumée par des équipes de terrain sans références historiques, presque sans racines culturelles, et trop souvent démunies des bases professionnelles élémentaires.
A la course à la gabegie, voire à la contre-performance, ces ONG sont sur les talons des grosses escroqueries caritatives. Et puisqu’elles aussi nous représentent, elles nous font honte.
Au milieu du 20ème siècle, le cinéma italien montrait la caricature du vendeur à la sauvette qui exhibait, en ouvrant les pans de son ample manteau, un étalage de montres de marque. Le chaland qui montrait un tant soit peu d’intérêt se faisait subrepticement mettre autour du poignet une copie sans valeur qu’il devait ensuite payer, avec du bon argent, tout en risquant sérieusement, durant toute l’opération, de se faire faire les poches.
Aujourd’hui, ses petit fils présentent, aux bailleurs de fonds du développement, des galeries de CVs ronflants. Ils décrochent les contrats, et, après quelques semaines, remplacent les professionnels par de jeunes incompétents, à peine payés ‘au pair’, lorsqu’on ne les remercie pas eux-mêmes avant la fin de leur période d’essai pour les remplacer par encore moins chers, au hasard des rencontres sur les pistes d’Afrique ou sur les pages du Web.
Mépris des populations qui souffrent ? Oui, car monter un projet d’urgence, par exemple contre la malnutrition sévère, en remplaçant les nutritionnistes par des infirmières, ou même par des secouristes, et en bombardant ‘nutritionnistes locaux’ des catéchistes sans emploi, c’est, n’ayons pas peur des mots, jouer avec la vie des enfants. Les méthodes de soins et de suivi choisies par les bailleurs de fonds sont éprouvées. Elles sont fiables et performantes, à condition d’être mises en place, supervisées et contrôlées par des professionnels compétents.
Mépris surtout des idéaux humanitaires, car ces coopérants, mal recrutés et mal préparés, se retrouvent livrés à eux-mêmes, sans instructions claires, sans méthode, souvent à remplacer au pied levé quelqu’un qui n’a même pas pris le temps de leur transmettre les dossiers.
Dans ces conditions, ils ne peuvent que créer leur propre style, au hasard des films ou des jeux vidéo qui les ont accrochés.
Le plus décevant reste que, bien qu’ils n’aient lu ni ‘Les neiges du Kilimanjaro’ ni ‘Les Racines du Ciel’, ils n’ont pas trouvé mieux que de recréer le rôle usé du ‘Grand chasseur blanc’, mythe, ou cliché, qui a déjà tant faussé notre dialogue avec l’Afrique.
Remis au goût du jour, on l’appellera plutôt ‘Le Terminator de l’Ingérence humanitaire’ ou encore, car les filles sont nombreuses dans ce jeu là, ‘LARA CROFT AU CONGO’.

Pétaradant sur des motos de petites cylindrées, la phonie à la bouche, en pose ‘commando’ avec leurs gilets à poches multiples style ‘grand reporter’, ils volent et virevoltent à travers le bourg, éclaboussant les enfants qui en rient aux éclats. Qui, mieux qu’un enfant africain, a le don de rire de tout, quelles que soient les circonstances, et ce sans même que le ridicule s’en offusque?
Le jour, ils roulent sans cesse d’un point à l’autre pour ‘tout vérifier’. Car, bien sûr, il y a des abus, des détournement d’aliments, des tricheries dans les comptes ou des statistiques erronées à force de négligence, voire d’incompétence. Et, à défaut de connaître les méthodes comptables et de gestion qui permettraient de tels contrôles, ils tentent de faire la police, roulant vite, contrôlant tout ce qui se passe et, dérisoires, prenant chacun à témoin qu’il faut être honnête et travailler de concert ‘pour le bien des enfants’.
Et tout cela sans encadrement sérieux. Des superviseurs régionaux passent. Ils (ou elles) passent même souvent car pour eux les avions de la MONUC sont gratuits, alors on s’occupe en voyageant. Mais les visites se font sans préparation, sans programme précis, sans outils d’évaluation. Une fois de plus ils ne feront que tourner, trop vite, d’un centre d’activité à l’autre … et bientôt déjà ce sera l’heure de s’installer à la buvette du village pour retrouver les collègues des autres ONG et se divertir un couple d’heure avant de rentrer dormir. Ou de rester encore, pour ceux qui, trop déstabilisés par le contexte, l’insécurité et l’inconfort de leur base-vie, ne pourront trouver le sommeil sans s’être d’abord assommés d’alcool et de confidences…Demain sera un autre jour, à recommencer improvisation et courses folles. A moins qu’ils ne restent au lit avec la fièvre. Et pourquoi diable ne prennent-ils aucune prophylaxie pour éviter le paludisme? On pourrait presque y voir la caricature de vétérans de l’époque coloniale : à les entendre leur honneur et leur réputation s’évaluent au nombre de leur crises de malaria !
Recalées, donc, ces ONG trop légères pour être prises au sérieux ? Oui, et leurs équipes renvoyées en formation. Au drill Lara ! Renvoyée au tatami, au mur d’escalade, au banc de tir !
Et d’abord, sur les bancs d’école :

> Avant tout, apprenez la langue, que diable ! Quand on sait la complexité presque scolastique de la dialectique congolaise, surtout lorsque, pour ceux qui ont fait des études, elle se combine aux astuces de la langue française, quand on connaît l’art consommé des congolais à esquiver les questions difficiles en les escamotant dans la magie de l’abondance, de la politesse, des détails pittoresques et des hiatus logiques, on comprend mal qu’on puisse imaginer entreprendre des collaborations aussi complexes sans une maîtrise sérieuse du français et même du kiswahili. Non seulement l’assistance d’urgence en fin de conflit est délicate en soi, mais ces populations sont parmi les plus pauvres du monde, motivées, pour leurs enfants et leur famille au sens large, par des urgences vitales dont nous n’avons pas l’expérience. Le dialogue est donc faussé. Alors, si, en plus, il faut le conduire dans un sabir pauvre au vocabulaire imprécis, tous les ratages, toutes les frustrations, tous les malentendus sont vraisemblables et même inévitables !

> Ensuite, pour gérer un projet il faut disposer des méthodes et outils élémentaires. Sans imposer toutes les techniques de la Recherche Opérationnelle (nous ne sommes pas à la NASA !) la méthode, dans ses principes, reste un moyen imparable de succès : Définition des Objectifs, Evaluation des Moyens, Parades des difficultés prévisibles, Programmation, Chemins critiques et Suivi des résultats en termes quantifiables. La méthode est utilisée, avec plus ou moins de rigueur, pour tous les documents préparatoires des projets, pourquoi n’est elle pas suivie dans leur gestion quotidienne ? Cette formation s’acquiert facilement et pourrait faire l’objet, sans grand coût ni délai, d’une petite session préparatoire organisée par l’ONG, ou sous-traitée, soit en son siège soit en son bureau national.

> Méthode encore pour éviter à tout prix de tomber dans le piège du misérabilisme pittoresque. Nous ne sommes plus à Lambaréné avec le Dr Shweitzer ! Et pourtant on le croirait parfois en visitant certains centres de santé. Partout, la crasse innommable. Pas de latrines. Pas de facilités pour laver la vaisselle, pour laver le linge, pour laver les enfants ! Juste quelques bassins en plastique dans les herbes folles, sans ordre, sans support, sans drainage. Les matelas de mousse, maculés de diarrhée ou de vomi, servent à nouveau, après un bref séchage au soleil.
Les enfants en malnutrition aiguë sont très fragiles, surtout les plus petits. La nuit, il arrive qu’ils nous quittent. Ils meurent, le plus souvent, de septicémie. C’est un scandale. L’hygiène élémentaire n’est pas coûteuse et n’est pas déplacée en Afrique. Quelques tuyaux de jardin, quelques vannes, un peu de peinture blanche, du savon, des petits draps que les mamans laveront chaque matin. Et surtout, beaucoup d’ordre, beaucoup de discipline, et beaucoup de rappels à l’ordre. Mais la saleté, et donc la mort de ces petits, n’est pas une fatalité. Pour nos crevettes mayonnaise, dans les élevages d’Asie (et d’Afrique !), dans l’écloserie des bébés crevettes, il est interdit de passer d’une chambre à l’autre sans se laver chaque fois les mains et les rincer sous un jet de méthanol. Cela ne coûte rien mais il y faut de l’ordre, de la méthode et de la discipline.
Les bébés du Congo n’auraient-ils pas droit aux mêmes pratiques que les bébés crevettes? Est-ce trop d’effort ?
Le but est que ces enfants ne meurent plus. Point.
La révolte face à l’injustice et à l’horreur de la malnutrition infantile, l’émotion face à la détresse de ces enfants et de leurs mamans, nous en ressentons tous la brûlure. Mais l’urgence est affaire de méthode, pas de sentiments.

> Méthodes, enfin, pour répondre à l’urgence sans hésiter, sans chercher, sans balbutier, sans improviser chaque matin comme si chaque jour recommençait à zéro. Bref, l’urgence sans traîner ! Pourquoi les dirigeants de ces ONGi n’ont-ils pas préparé une stratégie de ‘mise en place éclair’, similaire à ce qui se fait pour les catastrophes naturelles ? Que de temps pourrait être gagné au prix d’une visite préliminaire et de quelques ‘kits’ de matériel bien conçus (base vie ; instructions plastifiées ; fiches techniques ; formats informatiques simplifiés de tableaux, commandes et rapports ; communication phonique et informatique installée par des techniciens professionnels). Des projets d’urgence d’une durée de six mois à un an n’ont pas le loisir d’improviser leur organisation sur une période de rodage de 5 mois !

Résumons donc les objectifs du training spécial qu’il faudrait proposer à nos Lara de l’humanitaire de choc : communication efficace, professionnalisme des méthodes, persévérance de la discipline, réalisme des objectifs plutôt que vibration des émotions et improvisation.

Allons plus loin… La pratique de la communication transculturelle nous apprend vite que les mots sont peu de choses en regard du non-dit qui, toujours, se réfère à l’histoire familiale et culturelle de chacun. Histoire qu’il est impossible d’appréhender si on ne peut la replacer dans son contexte socio-économique. Il est décevant de réaliser que la plupart des coopérants engagés dans ces ONG un peu légères n’ont aucune idée du contexte culturel, social, tribal et historique des gens qu’ils sont censés venir aider. Une seule journée de formation pourrait pourtant leur donner les éléments de base qui aideraient à ouvrir, entre locaux et expatriés, un dialogue qui dépasse un peu l’échange platement touristique « argent contre pittoresque ».

Rêvons carrément. Un complément de formation (une seconde journée peut-être ?…) adresserait utilement la philosophie et le terrain religieux des traditions qui font l’humus de l’Afrique centrale et le sang qui coule dans les veines des lignées et des tribus. Peut-on vraiment aider cette société à se prendre en charge et à s’adapter au monde qui l’entoure sans avoir tenté de comprendre un peu ce qu’est le N’tu, l’essence de l’Être pour les ‘ba-ntou’ (hommes-n’tu) ?
Et puis, en retour, parmi ces jeunes expatriés qui sont attirés par le travail en Afrique, combien, désabusés par les impasses du matérialisme de leur société de consommation, cherchent en fait une nouvelle carte du monde, un autre paradigme de l’humain, un nouveau modèle de contrat social offert aux individualismes aboutis de l’occident ?
En leur montrant que cela aussi ils peuvent peut-être en trouver une voie en Afrique, on leur offrirait une autre chance.
Et surtout, on rétablirait un peu l’équilibre des ‘termes de l’échange’ : chacun ayant à offrir quelque chose à l’autre, un vrai dialogue devient alors possible, entre personnes qui, dans l’échange, gardent toute leur dignité. Ainsi (enfin ?) une collaboration peut s’ouvrir.

Alors, mais alors seulement, Bonne Chance Lara Croft !

____________________________________________________________
(1) MONUC: Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour le Congo.
(2) OCHA: Bureau de Coordination des Activités Humanitaires
(3) ECHO: European Commission Humanitarian Aide Office.
(4) PAM: Programme Alimentaire Mondial

======================================================
© Louis Boël & Françoise Falaise

Auteurs :
(*) Françoise Falaise est nutritionniste (Louvain 1967). Louis Boël est ingénieur agronome tropical (Louvain 1969). Ils font équipe depuis plus de 15 ans, en Afrique et en Asie, indifféremment en Nutrition ou en Aquaculture, sur des projets tant privés que de coopération au développement. Ils étaient de novembre 2003 à août 2004 en République Démocratique du Congo sur des projets d’urgence humanitaire : nutrition thérapeutique et sécurité alimentaire.

Ils sont intéressés à participer à la mise en exécution de toutes les suggestions ci-dessus, programmes de formation, élaboration de ‘boîtes à outils’ spécifiques, et en général à collaborer à tout effort pour mieux préparer les volontaires des ONG à leur travail et au choc culturel auquel ils s’exposent.

Cet article existe aussi en anglais. This paper is also available in English.